169- CROISIERE SUR LE NIL

                    Puis Gérard a voulu me dicter ses souvenirs du dernier beau voyage effectué avec Lise en 1990...               

                    Il l'a intitulé :

Croisière sur le Nil

 Le sphinx de Gizeh

                    Cette fois encore,  il ne s'agit pas d'un reportage mais d'un voyage d'agrément qui se situe, me semble-t-il, au cours de l'été 1990. Je suis accompagné de Lise et de sa copine Françoise Corpechot.

                     Nous prenons l'avion à Orly. Il nous mène au Caire où nous avons retenu des chambres à l'hôtel Nile Hilton, situé dans le centre moderne du Caire, entre la place El-tahrir et le Nil. De notre chambre nous avons une vue magnifique sur le fleuve. 

                    Les deux premiers jours sont consacrés à la visite du Caire et de ses environs. Je garde le souvenir d'une ville bruyante où la circulation est particulièrement intense et risquée : klaxons intempestifs, feux à priori uniquement décoratifs, piétons cascadeurs qui jouent leur vie à chaque fois qu'ils traversent, taxis qui se faufilent dans le moindre espace libre... Et quelle chaleur ! 

                    Bien entendu nous visitons le célèbre musée du Caire qui abrite de merveilleux vestiges du passé et parmi eux, le Trésor de Toutankhamon. On sort de là, épuisé mais on en a plein les mirettes ! 

                    Un soir, après avoir été visiter les souks, et en particulier celui de Khan el Khalili, nous nous rendons aux pyramides de Saqqara, toutes proches du Caire. Ce jour là, nous sommes seuls Lise et moi, Françoise Corpechot n'ayant pas souhaité nous accompagner dans les souks.

                   Nous sommes très impressionnés par cette pyramide de Saqqara. Il faut dire que c'est le plus ancien monument en pierre d'Egypte et même du monde : la première pyramide de l'histoire, oeuvre d'Imhotep, un architecte très célèbre.

                    A partir du Caire nous allons également visiter le site de Giseh avec ses pyramides et son célèbre sphinx.

 
                    Puis, c'est la croisière sur le Nil. Elle a pour nom "Cléopâtre". Rien d'étonnant à cela, bien sûr.

                    Un souvenir inoubliable, cette croisière... Le paysage défile : peu de verdure, quelques champs, des palmiers, des maisons en torchis dispersées entre champs et herbes folles, avec l'immense désert au-delà des rives du fleuve. Et puis, le spectacle des felouques glissant silencieusement entre les joncs... Par moments c'est vraiment magique.

                    Sur la rive Est du Nil, nous commençons par la visite du temple de Louxor avec sa longue allée de sphinx et son obélisque, dont le double se dresse place de la Concorde à Paris !

                    C'est ensuite le temple de Karnak, où a été tourné une séquence du film "Mort sur le Nil". Avec en prime, à Karnac comme à Louxor, un magnifique "son et lumière".

                    Puis, sur la rive Ouest c'est la visite de la Vallée des Rois, des Reines, sans oublier les deux Colosses de Memnon. Impressionnants.

                   Arrivés au terme de notre croisière sur le Nil, nous prenons un avion qui nous mène à Assouan. Là, nous visitons le célèbre barrage qui, depuis sa construction en 1960, régule les crues du Nil.

                    Un 4X4 nous ramène ensuite au Caire. Mais notre visite de l'Egypte n'est pas pour autant terminée. Il nous reste à visiter Alexandrie, dite : "la perle de la Méditerranée". A vrai dire, la ville en elle-même nous déçoit. Nous ne la trouvons pas terrible. Par contre, nous ne sommes pas déçus par la visite de son musée gréco-romain, tout aussi intéressant que celui du Caire.

                    A proximité du musée, nous découvrons la nouvelle bibliothèque d'Alexandrie, digne héritière de l'antique bibliothèque qui a brûlé à la fin du 1er siècle... Après la visite des célèbres Catacombes, puis un arrêt à la Colonne de Pompée, nous reprenons la route du Caire. 

                    C'est la fin de notre voyage. Nous reprenons l'avion pour Paris, nos bagages - mais surtout notre mémoire - chargés d'une foule de souvenirs. Françoise Corpechot ne rentre pas avec nous car elle a décidé de rester au Caire où elle a pour ami, un diplomate égyptien.

                   Durant notre séjour dans cette ville nous avons fait, nous aussi, la connaissance d'un autre diplomate égyptien et de son épouse avec lesquels nous avons sympathisé. Peut-être avions nous échangé nos adresses, mais nous ne nous sommes jamais revus. Dommage !

Gérard Laubie