173- UN AU REVOIR QUI RIME AVEC ESPOIR...

Publié le par OUDINE Anita

 

 

 

                   Lors des obsèques de son papa, Gérard Laubie avait écrit un très beau texte dans lequel il lui rendait un émouvant hommage.

                    Il se terminait par ces lignes :

 

                    Je n'ai qu'un seul regret : c'est de n'avoir pu terminer à temps le livre de mon enfance où Maman, mes soeurs et toi, tiennent une place prépondérante. Je l'ai commencé à la demande de tes arrières petits-fils Romain et Mathias qui n'ont pas eu la chance de te connaître beaucoup, mais dont je leur ai parlé souvent.

                  Je te le dédie ainsi qu'à Maman, de tout mon coeur, de toute mon âme.

                  Avant de finir, je tiens à témoigner très fort à ma petite soeur Nadine toute   mon émotion, mon affection et ma reconnaissance pour tout le dévouement et la tendresse quotidiennes qu'elle a consacrée des années durant à notre papa chéri. Nul ne peut l'imaginer à l'exception de Raymond, Véronique et Valérie.

               Un grand poète chinois a écrit : "les mots qu'on n'a pas dits sont les fleurs du silence ". J'en dépose, au nom de tous, une énorme brassée sur ta tombe.

                Je ne te dis pas ADIEU PAPA mais AU REVOIR quand l'heure sera venue.

 Gérard.

  

 

                Et voilà, cette heure est venue le 24 août 2006, tôt le matin... Il y aura bientôt un an,  que Gérard est parti rejoindre son papa...

                    Pour ma part, lorsque je lis ces lignes, je pense à ce poème de William Blake :

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.

Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un à côté de moi dit :
«Il est parti».
Parti vers où, parti de mon regard, c’est tout.
Son mât est toujours aussi haut,
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.

Et juste au moment où quelqu’un auprès de moi dit :
«Il est parti»,
Il y en a d’autres qui, le voyant pointer à l’horizon
Et venir vers eux, s’exclament avec joie :
«Le voilà».
C’est ça la mort.

 

 

 

                Et je suis persuaduée, moi aussi, que lorsque l'heure sera venue, nous le reverrons.

                    Au revoir Gérard Emile Joseph, Pop's, Gerry, Gégé, Rargé et Navarro !...

                    Car il fallait bien tant de noms pour un tel homme!

 

Anita Oudine 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans biographie

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